Né en 1975 à Toulouse, peintre sculpteur et dessinateur, son le travail a fait l’objet de nombreuses expositions en France comme à l’étranger.
Au cœur de son travail : la sphère du vivant et les transformations de la matière dues au passage du temps. Fragments de soie, poussière, oxydations, cendre, peaux mortes et souches d’arbres constituent une récolte donnant vie à un bestiaire hybride. Inspiré par les formes minérales, végétales, animales et anthropomorphes, il crée des œuvres d’une « inquiétante étrangeté », qui incite à la rêverie et enchante notre imaginaire.
Oiseaux, batraciens, salamandres, des créatures fantastiques prennent vie à partir de matériaux frustres ou d’oxydations. Fragiles, puissantes et mystérieuses, ayant une dimension mythique voire magique, elles exercent sur nous une fascination ambiguë qui nous renvoie à notre incomplétude comme à nos inquiétudes. D’une troublante intensité vitale, les formes émergent, à partir de taches, d’éléments incontrôlables, de brillances. L’artiste cherche à nous faire faire un pas de côté et à être en décalage avec notre zone de connaissance habituelle.
« J’irai par la forêt », ce célèbre vers emprunté à Victor Hugo pour le titre de l’exposition est une invitation à pénétrer l’univers poétique, parfois inquiétant, de Lionel Sabatté. Un monde peuplé de créatures dont on ne sait si elles existent ou si elles ont existé.